mercredi 24 juillet 2019

Villa Boga Boga : Photos et réseaux sociaux

Après avoir travaillé sur le logotype et l'édition du menu de la Villa Boga Boga (Voir article précédent) nous avons produit une collection de visuels à utiliser sur les réseaux sociaux, principalement FaceBook.
Ils répondent à trois axes de communication : le cadre, donc le restaurant et ses décorations saisonnières. Les plats proposés, avec en particulier une proposition hebdomadaire appelée "signature", et une présentation de l'équipe, que nous devions impliquer dans le changement de carte et la montée en gamme.

 

L'équipe

Bien entendu, les codes graphiques et couleurs ont été appliqués sur ce support de l'image de marque avec la même attention.








La gastronomie : signatures


Les photos ont été prises sur place des plats fraîchement préparés.
On notera que chaque plat signature est orné une référence à la crêperie.
Chaque prise de vue est composée afin de pouvoir être utilisée en format carré (posts), horizontal (bannières et couvertures FB) ainsi qu'exploitée en print/presse en page simple, parfois double à 300dpi.

Retrouvez toutes les photos sur la page "Photographie"


Gastronomie : au menu

 


 

 

 

 

 

 

Retrouvez toutes les photos sur la page "Photographie"


Le lieu, l'ambiance

Formats exclusivement destiné aux couvertures Facebook et autres en tête de réseaux sociaux. C'est pourquoi le choix a été fait de parfois remplacer le logo complet par le paraphe final, pour éviter de disgracieuses redondances.




Bonus : Affiche de l’événement

Retrouvez toutes les photos sur la page "Photographie"

Toutes les photos ©2017 Alexis Logié/Studio Logié pour Villa Boga Boga.
La mise en ligne et la communication internet ont été pris en charge par l'agence Ozer

Les photographies les éléments graphiques présentés sur la page Facebook du Villa Boga Boga après décembre 2017, ne sont pas notre travail.


mardi 23 juillet 2019

Villa Boga Boga : relooking complet…


Le logotype

La Villa Boga Boga, restaurant quasiment historique de Casablanca, n'avait pas vraiment de logo, aussi étrange et incroyable que cela puisse paraître. Ce qui n'était pas étranger à la dégradation de son image de marque, qui glissait vers "pizza crêperie".

L'établissement, décoré de reproductions de Botéro et de quelques bronzes Art décos, est illuminé le jour par une grande terrasse couverte, lumineuse. Une certaine élégance bourgeoise, éclairée, cultivée.

Le nouveau logo, sobre, d'une influence japonaise assumée en référence à la tradition Art-déco de la ville de Casablanca, joue sur une signature calligraphique aux fausses symétries.
La calligraphie est accompagnée par la typo "Cassanet" évidente référence à Cassandre, et aux polices de l'époque (le "S") qui sont partie de l'identité typographique de Casa..

En façade, et pour filer la référence culturelle, l'enseigne est une reprise de la signature calligraphique en ferronnerie noire simplement tracé sur un mur vierge.

Le menu

Du passé faisons table rase…. Photo Trip advisor
Une composition rigoureuse jouant sur différents tons de gris, légèrement chinés, de larges marges blanches et des polices de caractère choisies pour leur élégance classique (Cochin italique et Poppl Laudatio), voilà comment trouver l'équilibre entre un look rétro –dont il serait malvenu qu'il évoque la période coloniale– et une élégance contemporaine. Thème général : fraîcheur et lumière, à l'image du cadre, en particulier la terrasse et la vaisselle.
Une proposition qui du passé fait, sans regret, table rase, jusque dans le choix du papier, un beau 300g rainuré façon Ingres, et du format.  un généreux 25 x 50 cm ouvert.
Le menu, première et quatrième page
Le menu, pages intérieures
La carte des vins et alcools est glissée dans le menu
Carte des vins, verso

Crêpe show

La Villa Boga Boga, au fil des années étaient de plus en assimilée à une crêperie, une spécialité – à la réputation méritée – qui a fini par occulter le reste de la cuisine. Décision a été prise de présenter les crêpes sur une carte séparée, afin d'assumer cette réputation, sans qu'elle masque le reste. Un format plus petit permet sa manipulation par les enfants. Toutefois les mêmes codes graphiques, et le même papier sont utilisés, pour bien signifier la montée en gamme.


Réseaux sociaux

Pour affirmer le repositionnement de la Villa Boga Boga, trois axes de communications ont été utilisés : la gastronomie (hors crêpes), l'ambiance et la déco, et l'équipe, qu'il était nécessaire d'impliquer dans les changements.
J'ai donc pris des photos selon ces trois principes, qui ont fait l'objet de publications sous forme de bannières et de posts sur la page Facebook du restaurant, et qui feront l'objet d'une prochaine publication…

À suivre

vendredi 12 juillet 2019

Blend Gourmet Burger : une rétrospective

Il était une fois…

En 2011 je rencontre Amine Tazi, accompagné du scénariste J-F Chanson. Il nous explique qu’il veut, avec un comparse, ouvrir un restaurant très haut de gamme, où ne seront servis que des burgers (–Des hamburgers ? –Non ! Des burgers !) et du champagne.
Notre mission : réaliser une bande dessinée périodique, narrant les aventures (gastronomiques) d’un couple représentant, pour l’héroïne le champagne et le héros, le burger …
je le prends pour un fou.
Nous avons modérément planché sur les personnages et le premier épisode, vaguement steampunk, mettant en scène nos deux protagonistes faisant le tour du monde dans leur quête de l’ingrédient parfait… Mais, avant que de toucher au but, le projet s’enlise et, sans surprise, ne se fait pas…

Il était une deuxième fois…

Été 2013. Amine Tazi me recontacte. Le restaurant est ouvert, il s’appelle Blend Gourmet Burger. Cela me permet de comprendre la réalité du concept Gourmet Burger, assez flou jusque là surtout dans le contexte casablancais. C’est le premier restaurant du genre à Casablanca, et personne ne sait exactement ce qu’est un burger gourmet.
Mais Amine a un plan ! Il poursuit son idée d’incarner le concept par un personnage.
Il me raconte son histoire sur le champ : arrogant et désagréable, c’est une sorte de Minotaure, nommé le Méchant Bœuf qui commence dans la vie par une scolarité… impertinente, il devient marchand ambulant de burgers à New York, puis apprenti cuisinier sur un paquebot direction Paris, où il apprend la gastronomie auprès d’un grand Chef. À la fin, il ouvre son établissement à Casablanca, le Blend.

Pour illustrer cette histoire, je réalise cinq images qui seront affichées, en grande taille, dans le restaurant de la rue Gautier, à Casablanca.
Photo TripAdvisor

Pour sa part, Amine rédige des notules biographique en haut du menu, reprises sur le FaceBook® du restau.




Le menu.

Première interface du client le menu est conçu à l'image des Gourmets Burgers : dense, touffu, riche. Une multiplicité typographique inspirée de la presse de la fin du XIXe siècle, parfumée de polices et pictos 50's. Chaotique au premier abord, il est en fait très hiérarchisé et rubriqué.

Chaque nouvelle parution est un exercice de mise en page apparenté à la résolution d'un Rubik's cube. 

Le menu, renouvelé mensuellement va être le support d'un story telling foisonnant qui saura créer un lien fort avec la clientèle.

Au fur et à mesure, la petite illustration en haut de page va devenir un épisode de bande dessinée, narrant les aventures du Méchant Bœuf.
☞La série complète des aventures du Méchant Bœuf est visible ici ☜

Déclinaisons du menu pour les nouvelles adresses, le Blend Corner, le Blend Gourmet Burger de Rabat, et l'éphémère Blend Brothers de Marrakech.

Chaque enseigne a une offre, et donc une identité particulière, tout en conservant l'identité de la marque Blend.

Parmi les constantes, la rubrique Wikiblend, mélange d'information vraies ou totalement farfelues.

Tout comme la bande dessinée qui multiplie les références et les private jokes, le Wikiblend introduit un lien de complicité avec le client, qui est bien plus qu'un consommateur.

De la meilleure façon de prononcer bintje en verlan et du rapport avec le Titanic…
Photo TripAdvisor
Photo TripAdvisor

  Affiches, stuffers et merch'


Tous les mois un nouvel épisode des aventures du Méchant Bœuf est décliné et repris en affiche, en bannière et post facebook, et en petite PLV "stuffer" sur les tables du restaurant.

Les incarnations multiples du Méchant Bœuf deviennent un élément majeur du décor.

Certain vont être repris en autocollant, en T-shirts ou proposés dans une version coloriage pour occuper les enfants. En effet, bien que prévu à l'origine pour une clientèle de jeunes adultes, le restaurant non fumeur et ne servant pas d'alcool attire une clientèle de plus en plus familiale.
La galerie des personnages récurrents va d'ailleurs être élargie, au "villain" Dark Burger et à Bô, la fiancée du Méchant Bœuf (désormais nommé Mô) qui revendique une participation active aux péripéties. En particulier dans les épisodes "le retour de Dark Burger*", "Minotaure" ou "Surprise" que vous pouvez consulter sur la page de l'intégrale des Blend'BD. 

*la fameuse réplique :"Halte là ! Pathétique phallocrate"



Un exemple des jeux de mots absurdes et des références croisées. (Juin 2014)

Un storytelling immersif

Les différents supports, affiches, PLV, Facebook, menu sont complémentaires, l'aventure annoncée sur FB est racontée sur le menu et complétée sur la PLV de table…
PLV Stuffer recto verso, posé sur les tables. (septembre 2014)
…ou annoncée en PLV, racontée sur le menu et terminée sur le FB. Le client Blend participe en immersion à l'expérience Blend.
 Jap Burger (Octobre Novembre 2014) PLV + FB


Mac & cheese (décembre 2017)
(Mars 2017)


rentrée 2017


(Janvier 2016)
Ramadan 2015

Blendog

Photo Aiss says

En février 2015 ouvre le Blendog, variation "gourmet" autour du Hot Dog. Un nouveau personnage est alors introduit : M. Dogue de la Haute, un chien fou dont le projet est de devenir le maître du monde grâce au pouvoir(s) du hot dog…
Dans la bande dessinée en tous les cas, dont il deviendra un personnage récurrent.
Au Blendog, le menu est affiché en terrasse sur les murs, avec une esthétique mélant steampunk et tableau noir à la craie, concession à l'air du temps.
Photo Aiss says
M. Dogue de la haute, as du déguisement, émule d'Arsène Lupin, endosse les identités spécifiques de chaque variété de hot dogs.

La série complète de ses costumes in situ est visible ici, ainsi que !

Ci contre, des projets non retenus…
et la collection complète de ses panoplies…

Craie et tableau noir

Dans le même esprit que les semi élucubrations véridiques du Wikiblend, nous avons réalisé plusieurs "Leçons" affichées en grand format dans les établissement. Non présentée ici, la leçon Numéro 1 a été directement peinte sur le mur du restaurant Gautier.

Merci àValentin pour le coup de main !

Cinema

À l'occasion de la dernière rénovation du restaurant Gautier, Nasser Benjelloun m'a demandé de travailler sur des pastiches d'affiches de cinema, dans lesquelles apparaitrait le méchant bœuf (ainsi que Bô, que j'ai pris l'initiative de faire figurer dans "le Burger des Étoiles". Elles ont remplacé les premières affiches (tout en haut de cet article) qui sont allées orner les murs des nouveaux points de vente…





La boucle est bouclée. Photo TripAdvisor
Vous en voulez encore ? 

et ci-dessous, un petit florilège des réalisations …












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